Le plus célèbre poète ayant les félins comme source d'inspiration reste sans doute CHARLES BAUDELAIRE (1821-1867). Dans "Les fleurs du mal", il écrit plusieurs textes à leur propos. 

LES CHATS

 
Les amoureux fervents et les savants austères
Aiment également, dans leur mûre saison, 
Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, 
Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. 

Amis de la science et de la volupté, 
Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres; 
L'Èrèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, 
S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. 

Ils prennent en songeant les nobles attitudes 
Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, 
Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin; 

Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, 

Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, 

Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Et voici les petits  de 15 jours que nous avons découverts chez notre fils en juin 2013.

Et là un petit chat de deux mois environs!

le voici sur sa mère...

 se faisant lécher ou dorloter...

Là vous reconnaissez notre chatte, c'était avant l'été, car les volets n'étaient pas repeints!

En fait je n'osais pas vous le dire, c'est une chatte de garde!

avec son doux regard , et là elle s'est forcée!

la voilà sous son plus beau profil. 

Et voici l'été, nous avons en garde la chatte de notre fille: Flamme! 

on cohabite comme on peut, chacune reste sur ses gardes!

En septembre ça se relâche, l'intruse est repartie, j'ai retrouvé mon territoire.

 Et entre temps quelqu'un a repeint les volets, mon habitacle est tout de même plus présentable!

 attention je veille, on ne sait jamais!!!

Bon, tout à l'air d'aller, je vais pouvoir me reposer...

Et même me détendre! 

Et moi avec, non sans vous souhaiter un bon dimanche.

Poème illustré par un tableau de :

voir le lien

Peinture par Eric Bruni,

Il est maigre et dégingandé,
Et ses noirs rameaux effilés
L’ont transformé en araignée
Sur le ciel clair et délavé.

Il tend ses longs doigts écartés.
C’est une main qu’on a brodée
Sur la toile grise élavée
De l’hiver tout dépenaillé.

Le froid aux cisailles d’acier
L’a dévêtu et dépouillé
Comme un grand spectre décharné.
Il n’est plus qu’un réseau de traits.

Structure toute en beauté

arbre en hiver tout à fait dépouillé,

tu nous offres sans fard

ce qu'aucun pourrait prendre pour un cauchemar;

il n'en est rien,

tu te montres encore plus aérien,

sans ramage,

sans plumage,

un squelette

mais tout empli de branchettes,

qui nous laisse entrevoir,

un immense espoir...

de verdure,

qui t'offrira une si belle parure,

pour un printemps 

chantant,

abritant mille oiseaux,

attirés sans appeau.

Et tout au long de l'été,

ton ombrage feutré,

fera notre délice.

Et ce sera sans caprice

 que sous ton feuillage,

nous rêverons sous tes branchages.

Sylvie 12.03.2014.

 Le Dolmen de la Grotte aux Fées ou Dolmen de Mettray se situe, à Saint-Antoine-du-Rocher. Il est classé monument historique par journal officiel du 18 avril 1914 ; le site de la Grotte aux Fées a été inscrit par arrêté en 1943. Il est propriété de la commune de Saint-Antoine-du-Rocher. 

Construit il y a 4000 ans, il mesure près de 11 mètres et les douze pierres qui le composent pèsent environ 88 tonnes.  Ces mégalithes de l'extrême sud de la commune, représentent les vestiges les plus anciens de Saint-Antoine.

 Le plus important, dit "la grotte aux Fées", est composé de trois tables d'environ 6 m sur5 m. Le nom de ce dolmen indique qu'une légende s'attache à son origine.  

Trois créatures féminines auraient bâti l'édifice en une nuit ; si l'on s'avisait de déplacer les pierres, celles-ci reprendraient leur place en une nuit. Une autre tradition veut que les fées aient élu domicile à l'intérieur du dolmen. 

Maintenant c'est nous qui allons y élire domicile pour un temps!

 J'aperçois des fées, quel est leur conciliabule? 

Quant à moi je jette un coup d'oeil au travers. Mais si vous voulez en savoir plus allez cliquer ici. 

 Et maintenant nous descendons jusqu'à la Choisille, la rivière à coté mais qui passe aussi chez nous à Saint Cyr et qui va jusqu'à la Loire. 

En ces lieux bien humides poussent les ficaires. 

Et maintenant il est temps pour moi de rejoindre les bras de Morphée! 

Bon dimanche à vous tous, et plein de soleil dans les coeurs et dans le ciel.